Mon amitié avec Marcel Proust. Fernand Gregh
L’académicien français Fernand Gregh, très vieille France, nous raconte qu’au début il n’a pas fait grand cas de la littérature de Proust car il le connaissait trop pour l’admirer bouche bée. Gregh insiste sur les qualités d’imitateur de Proust qui refaisait à merveille Anatole France à s’y méprendre. Beaucoup de lecteurs de 2013 n’imaginent pas un Proust en Thierry Le Luron haut de gamme est pourtant l’écrivain du passé fossilisé savait faire rire. Son don de l’imitation sévissait aussi par écrit puisqu’il nous a donné de remarquables pastiches littéraires. Gregh publie des lettres inédites et regrette d’avoir perdu celles où Proust l’entretenait du bon usage de «comme» dans le sens « pour ainsi dire ».